5 conseils pour accompagner un être cher en fin de vie

accompagner une personne en fin de vie

Avoir un proche en fin de vie est une période extrêmement éprouvante et émotionnelle. Si vous vous demandez comment vous pouvez soutenir au mieux votre proche pendant cette période difficile, nous vous invitons à lire cet article. Nous allons vous parler des soins de fin de vie et de la manière de offrir un équilibre parfait entre soutien et indépendance. À noter que le rôle d’un aidant exige avant tout dévouement, patience, compassion et altruisme.

Offrir des soins de répit lorsque c’est possible

Bien que la plupart des patients en phase terminale souhaitent rester chez eux aussi longtemps que possible, certaines personnes peuvent avoir besoin de plus de soins que ce dont leurs proches peuvent leur fournir. Dans une telle situation, engager une infirmière en soins palliatifs ou une aide à domicile est tout indiqué. En revanche, si votre position financière ou si l’assurance de votre proche ne vous permet pas de payer des services de soins professionnels, vous pouvez vous tourner vers des organismes gouvernementaux ou à but non-lucratif qui offrent des soins de fin de vie gratuits ou à prix réduit. Les soins de répit vous permettent également de prendre un peu de repos. En effet, le rôle d’un aidant est assez épuisant tant sur le plan physique qu’émotionnel, et demande beaucoup de temps.

Communiquer souvent et ouvertement

Lors des dernières étapes de la vie, une communication honnête et ouverte entre le soignant et le patient est cruciale. Cela est particulièrement vrai si votre proche souffre d’une maladie en phase terminale. En fin de vie, votre proche sera probablement confronté à un déclin de sa santé, qui peut se traduire par des symptômes tels que l’essoufflement, la douleur, la fatigue, la perte d’appétit et/ou l’incontinence. Il lui est essentiel de pouvoir communiquer ces symptômes avec son aidant pour pouvoir les traiter et améliorer, sinon soulager, sa qualité de vie. De plus, une communication ouverte contribue à réduire ses sentiments d’anxiété, de frustration, et même de dépression.

Surveiller le régime alimentaire et la nutrition

Au fur et à mesure que la santé de votre proche décline, il peut être nécessaire d’ajuster son régime alimentaire. S’il a reçu le diagnostic d’une maladie en phase terminale, consultez un médecin ou un diététicien pour déterminer le régime alimentaire idéal pour son état. Si votre proche est dans une stade de démence, surveillez de près ses portions et discutez de ses besoins alimentaires avec un médecin ou un nutritionniste.

Aider la personne à rédiger une directive préalable sur les soins

L’une des meilleures façons de guider votre proche dans le processus de fin de vie est de rédiger une directive préalable sur les soins. Arrivé à un âge avancé, une maladie progressive comme la démence ou certains problèmes de santé tels que le diabète et les maladies cardiaques peuvent entraîner un pronostic fatal. Aider votre proche à rédiger une directive préalable sur les soins peut lui permettre de vivre ses derniers jours avec dignité et confort. Il s’agit d’un document écrit qui énonce les souhaits de la personne en question en ce qui concerne les soins médicaux de fin de vie, y compris les traitements et les procédures qu’il ne souhaite pas subir. À noter que cela peut également contribuer à réduire les sentiments d’incertitude et d’anxiété chez les proches et les soignants.

Apporter un confort physique et émotionnel

Si votre proche est confronté à un pronostic de fin de vie, il peut commencer à se poser de nombreuses questions difficiles, comme « Pourquoi suis-je encore là ? » ou « Pourquoi mon corps a-t-il l’impression de s’arrêter ? ». Bien que vous ne puissiez pas répondre entièrement à ces questions, vous pouvez aider votre proche à faire face aux émotions qui accompagnent ces pensées. Une personne en fin de vie éprouve probablement des sentiments d’anxiété et d’incertitude et est généralement confrontée à des sentiments d’isolement, car il ne pourra probablement pas participer à de nombreuses activités sociales. De ce fait, lui tenir compagnie, lui tendre l’oreille et les épaules peuvent l’aider à se soulager ne serait-ce que peu.

En fin de compte, la meilleure façon de soutenir votre proche pendant les dernières étapes de sa vie est de faire preuve de compassion, de patience et de gentillesse. Prenez régulièrement de ses nouvelles et demandez-lui comment vous pouvez l’aider. Offrez-lui soutien et encouragement. Mais surtout, n’oubliez pas de prendre soin de vous. Vous voir fatigué et malheureux peut le rendre encore plus triste. Bref, faites des derniers moments de votre proche des moments de joie, d’amour et de bonheur.

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