Organiser les obsèques d’un proche de A à Z

La mort fait partie intégrante du cycle de la vie. Bien que ce soit douloureux de se séparer d’un être cher, il est primordial de se souvenir des bons moments passés avec eux. Bien malgré nous, la mort fauche nos êtres aimés –en général- sans notre consentement. Des obsèques, bien que difficiles, demeurent un moyen de prouver une dernière fois notre affection aux proches qui nous ont quittés. Dans l’optique de vous aider à préparer ce moment, voici un guide pratique et simplifié des étapes à suivre pour organiser au mieux des funérailles.

Étape n°1 : l’acte de décès

Dès qu’un décès survient, la première chose à faire est d’en informer les autorités. L’une des formalités administratives est la rédaction d’un « certificat médical de décès ». Ce dernier peut être retiré auprès du médecin ayant constaté le décès.

Ceci fait, vous devez vous diriger vers la mairie afin d’effectuer la « déclaration de décès » qui sera la base de « l’acte de décès ».

Il est à noter que les décès doivent être déclarés dans un délai de 24 h. Selon les cas de figures, l’approche diffère :

  • Si le décès est survenu à domicile, il incombe aux proches d’avertir la mairie ;
  •  Si le décès a eu lieu dans un milieu hospitalier, il est du devoir de l’hôpital d’avertir les autorités ;
  •  Si le décès se produit dans le cadre d’une maison de retraite, la suite incombe aux dirigeants de l’organisme, etc.

Étape n°2 : l’hébergement du corps et les pompes funèbres

Dans le cas où le décès est survenu à l’hôpital, l’établissement s’engage à garder le corps du défunt dans une chambre mortuaire pendant trois jours. Bien entendu, si la famille souhaite ramener le corps, des dispositifs seront mis en place gratuitement pour le transport. Par contre, pour un décès à domicile, le séjour dans une chambre funéraire est à la charge de la famille. Comptez en moyenne 380 euros pour 3 jours incluant le transport.

Cette étape passée, il est temps de contacter un spécialiste de la marbrerie funéraire ainsi que les pompes funèbres. Pensez à prendre contact avec plusieurs pompes funèbres avant de décider pour comparer les prix et les prestations proposées. Dans la majorité des cas , seront pris en charge :

  • La mise en bière ;
  • La fermeture du cercueil ;
  • Le transport vers le lieu d’inhumation ou de crémation.

Dans l’hypothèse où le défunt a donné des instructions précises sur l’organisation de l’enterrement, il est de la responsabilité de la famille de les réaliser. Par exemple, si celui-ci a décidé d’offrir son corps à la science.

Étape n°3 : l’inhumation ou la crémation

Voici les conditions référentes à l’inhumation :

  • Le défunt doit être décédé dans sa commune natale ou de vie ;
  •  Le défunt détient une sépulture familiale.

Dès lors, la mairie délivrera le permis d’inhumer dans les 6 jours -ou plus- si le décès a eu lieu à l’étranger.

En revanche, dans la mesure où le défunt a fait le choix d’une crémation, une autorisation de crémation venant de la mairie est essentielle. Une fois cette phase finie, la famille peut choisir l’endroit où déposer l’urne mortuaire ou disperser les cendres. Beaucoup de familles optent pour disperser les cendres des défunts dans les lieux où ces derniers se sentaient bien. La plupart du temps, cette étape se fait en bord de mer signifiant que l’être aimé va continuer son voyage à travers les mers et les océans. Mais il existe aussi des familles qui déposent l’urne sur le haut de leur cheminée ou dans leurs jardins.

En tout cas, que ce soit pour une inhumation ou une crémation, une autorisation venant du maire est requise.

 

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