Garde partagée : comment s’organiser pour ne pas perturber l’enfant ?

garde partagée

Le divorce est une épreuve douloureuse tant pour les parents que pour les enfants. Quand il est définitif, l’éducation et la garde des enfants sont toujours des sujets compliqués. Toutefois, la résidence alternée est délicate surtout pour les petits. Quelles mesures adopter pour s’organiser ?

Se rapprocher géographiquement

Pour préserver l’équilibre de l’enfant, il faut que les deux parents habitent dans la même ville. Ainsi, l’enfant n’a pas à parcourir plusieurs kilomètres pour rentrer. En plus de réduire sa fatigue, cela permet de préserver son épanouissement scolaire. Il continuera à fréquenter ses camarades et à continuer ses activités sportives et scolaires.

Si les deux parents ne peuvent pas habiter à proximité pour des raisons financières, professionnelles ou personnelles, il faut songer à une autre mode de garde.

Mettre en place un calendrier de garde

Quand il s’agit de garde partagée, la première chose qui vient à l’esprit est la solution habituelle « une semaine chez papa, une semaine chez maman ». Par ailleurs, il existe diverses manières d’organiser la garde tout en maintenant un équilibre.

Un programme une nuit — une nuit

Vous avez de jeunes enfants qui ont besoin de fréquenter les deux parents à la fois ? Ce type de calendrier sera convenable étant donné qu’ils retrouvent leur parent chaque jour. Ils passent une nuit sur deux chez maman et l’autre nuit chez papa.

Néanmoins, cette organisation est souvent inappropriée pour les parents étant donné que les jours de garde sont différents toutes les semaines. En plus, l’organisation quotidienne sera plus difficile en raison des changements de domicile continuels. Même l’enfant aura du mal à vivre ce va-et-vient.

Le planning 2-2-3

Dans ce calendrier, l’enfant passe les deux premiers jours de la semaine chez maman, le mercredi et le jeudi chez papa et revient chez maman pour le reste de la semaine. Pour la semaine suivante, les jours de garde sont inversés.

Pour les enfants, cette solution leur sera favorable parce que la séparation dure seulement trois jours. Toutefois, ils auront à changer de maison trois fois par semaine. Pour les parents, le planning peut être contraignant pour eux.

Le planning pour une semaine sur deux

Ce type d’alternance est le plus adopté par les parents. Le principe est que l’enfant passe une semaine chez maman et l’autre semaine chez papa. Ce rythme convient très bien pour les préados et les ados. Ces derniers supportent bien de vivre une semaine sans voir l’un de leurs parents. D’ailleurs, ils pourront toujours garder le contact en les téléphonant ou en les textant. Pour les plus grands, ils peuvent même alterner de maison une ou deux fois par mois.

En fait, il est possible d’adopter une multitude d’autres calendriers du moment où les deux parents se mettent d’accord.

Toujours consulter son ex-conjoint pour toute prise de décision

Les deux parents doivent toujours faire en sorte de limiter l’effet négatif du divorce sur leurs enfants. Ils sont toujours tenus à se concerter avant de prendre une décision importante (les questions de santé et d’éducation). Il est indispensable de toujours informer l’autre parent et de trouver un terrain d’entente sinon les tribunaux entreront en scène pour trancher le litige. Ainsi, si vous avez pensé à profiter des services de garde d’enfant à domicile par des entreprises spécialisées, demandez toujours l’avis de votre ex-partenaire. Par contre, les décisions au quotidien comme la façon de s’habiller ou les sorties sont les responsabilités du parent en charge. Le but est de toujours agir dans l’intérêt de l’enfant.

Écouter attentivement son enfant

Les parents doivent s’arranger sur la garde des enfants avant d’opter pour la résidence alternée. Cependant, il est toujours important de demander l’avis de l’enfant surtout s’il est dans l’adolescence. Il a probablement ses propres repères dans l’appartement familial et peut ne pas vouloir déménager à chaque fois. D’ailleurs, les tribunaux prennent uniquement en considération l’opinion des enfants ayant 10 ans et plus selon les circonstances.

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