Soins de conservation de corps : est-ce une obligation ?

conservation corps

Perdre un parent ou un proche est toujours difficile à accepter, quel que soit l’âge et surtout les conditions de décès. Alors, pour rendre un dernier hommage à l’illustre disparu, plusieurs procédés sont établis comme les soins de conservation de corps. Mais cette disposition posthume est-elle obligatoire ? Certaines personnes en souscrivant une assurance obsèques sont-elles obligées à accepter la conservation de leurs corps après la mort ? Nous apportons des réponses à cette préoccupation pour vous éclairer davantage.

Les soins de conservation de corps : qu’est-ce que c’est ?

L’hommage aux défunts est une pratique traditionnelle qui perdure à travers le temps. Cette pratique s’adapte aux transformations que subit la société à l’ère de la modernité. Ainsi, dans les préparatifs des funérailles d’une personne décédée, ses parents peuvent décider de faire recours aux soins de conservation de corps. Ces soins sont donnés dans un établissement spécialisé moyennant une caution donnée et selon les volontés unanimes de la famille.

Les soins de conservations sont un ensemble de thérapies de thanatopraxie. Ils consistent à faire une toilette complète au défunt dans un premier temps. Un drainage s’ensuit avec des liquides et des gaz déjà présents dans le corps. Pour finir, une injection de biocide est effectuée avant le rangement du corps dans un lieu convenable. Le jour d’enterrement, il suffit d’apprêter le corps, de le ranger dans un cercueil et d’appeler les pompes funèbres Sebastien pour l’emmener au cimetière.

Quelles sont les finalités de ces soins ?

Opter pour les soins de conservations de corps présente de nombreux avantages. En effet, leurs finalités consistent à garder le corps intact. Ce dernier ne subira donc pas de décomposition, car elle est retardée par ces soins de thanatopraxie. Ainsi, le corps peut être conservé pendant plusieurs semaines, le temps de permettre à la famille de mieux s’organiser pour un dernier hommage. Cependant, cette pratique n’est pas approuvée par tout le monde. Pour cela, la réglementation française s’est prononcée là-dessus.

Que dit la réglementation française sur les soins de conservation de corps ?

La réglementation française place la pratique des soins de conservation de corps sous le principe du volontariat. Ce qui explique qu’il est initialement permis d’effectuer ou non des soins de conservation de corps. Ainsi, de manière générale, ces soins ne sont pas obligatoires. Les personnes de leurs vivants peuvent donc accepter ou pas que leur corps bénéficie de ces soins de conservation. Mais comme toute loi, il existe des exceptions à cette disposition placée sous le principe de volontariat. Dans certains cas, cette conservation peut être obligatoire comme interdite dans d’autres cas.

Dans quels cas les soins de conservation du corps sont obligatoires ?

Les dispositions légales françaises imposent que les soins de conservation de corps soient obligatoirement effectués lorsque :

  • le corps sera transporté dans un cercueil ayant une épaisseur en dessous de 18 mm pendant une durée de deux heures au moins ;
  • le rapatriement du corps aura lieu depuis l’étranger ou à l’étranger (certaines compagnies aériennes et législations législatives extérieures l’exigent particulièrement).

Dans quels cas ces soins ne sont pas conseillés ?

Les soins de conservations de corps sont interdits dans plusieurs autres cas. Au cas où le décès est causé par une maladie infectieuse, un protocole sanitaire particulier est mis en place. Ce protocole précise les mesures à prendre et interdit en général les soins de conservation de corps pour éviter au maximum les risques de contamination. Au nombre des maladies contagieuses concernées, on peut lister entre autres :

  • le Covid 19 ;
  • l’Ebola ;
  • le Choléra ;
  • la Maladie du charbon ;
  • la variole ;
  • la peste ;
  • la tuberculose…

Pour une personne décédée suite à l’une de ces maladies, les soins de conservation du corps devront être autorisés par le maire de la commune de résidence.

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